Alda se réjouit des déclarations de l’adjointe à l’urbanisme de Biarritz, Maud Cascino, qui annonce l’intention de la ville de sévir fermement contre le viol massif, dans cette commune comme sur l’ensemble de la zone tendue, du nouveau règlement instaurant la mesure de compensation.

 𝟭𝟬𝟬𝟬 𝗹𝗼𝗴𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁𝘀 𝗮̀ 𝗿𝗲𝗴𝗮𝗴𝗻𝗲𝗿 𝗶𝗺𝗺𝗲́𝗱𝗶𝗮𝘁𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗿𝗶𝗲𝗻 𝗾𝘂𝗲 𝘀𝘂𝗿 𝗕𝗶𝗮𝗿𝗿𝗶𝘁𝘇

En premier lieu, l’élue donne raison à Alda qui accusait le propriétaire de n’avoir aucune autorisation de changement d’usage ni numéro d’enregistrement authentique pour le logement occupé. Ce dernier a pourtant affirmé le contraire hier en présence de toute la presse.

 Mais surtout, elle confirme les soupçons de l’association qui avait détecté plusieurs centaines de fraudes au nouveau règlement, fraudes qui, rappelons le, sont passibles d’amendes de 50 000 euros et d’astreintes de 1 000 euros par jour et par mètre carré dans le cas où le logement n’est pas remis en location à l’année. « 𝘕𝘰𝘴 𝘴𝘦𝘳𝘷𝘪𝘤𝘦𝘴 𝘰𝘯𝘵 𝘳𝘦𝘱𝘦́𝘳𝘦́ 𝘱𝘢𝘳 𝘳𝘦𝘤𝘰𝘶𝘱𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵𝘴 𝘱𝘳𝘦̀𝘴 𝘥𝘦 1 000 𝘭𝘰𝘨𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵𝘴 𝘦𝘯 𝘪𝘯𝘧𝘳𝘢𝘤𝘵𝘪𝘰𝘯. » a déclaré Maud Cascino au quotidien Sud-Ouest ce lundi 19 juin. Comme l’affirmait Alda en occupant ce logement hier, l’enjeu est énorme : il y a plus de 1000 logements à récupérer immédiatement pour l’habitation à l’année sur la seule commune de Biarritz, où il est actuellement quasiment impossible pour les locaux de trouver un logement.

 𝗝𝘂𝘀𝗾𝘂’𝗮𝘂 𝘁𝗿𝗶𝗯𝘂𝗻𝗮𝗹

Alda réclamait hier à la CAPB et aux communes concernées de poursuivre et faire sanctionner durement les SARL et les SCI qui continuent de louer en meublé de courte durée sans compenser, par la création de logements loués à l’année. L’adjointe à l’urbanisme de Biarritz a publiquement répondu hier : « 𝘊’𝘦𝘴𝘵 𝘦𝘯 𝘤𝘰𝘶𝘳𝘴. 𝘋𝘦𝘱𝘶𝘪𝘴 𝘭𝘦 1𝘦𝘳 𝘮𝘢𝘳𝘴, 𝘯𝘰𝘶𝘴 𝘧𝘢𝘪𝘴𝘰𝘯𝘴 𝘱𝘢𝘳𝘵𝘪𝘳 𝘱𝘦𝘵𝘪𝘵 𝘢̀ 𝘱𝘦𝘵𝘪𝘵 𝘭𝘦𝘴 𝘤𝘰𝘶𝘳𝘳𝘪𝘦𝘳𝘴 𝘥𝘦 𝘮𝘪𝘴𝘦 𝘦𝘯 𝘥𝘦𝘮𝘦𝘶𝘳𝘦 𝘦𝘯 𝘳𝘦𝘤𝘰𝘮𝘮𝘢𝘯𝘥𝘦́. 𝘓’𝘩𝘦𝘶𝘳𝘦 𝘯’𝘦𝘴𝘵 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘢𝘶 𝘴𝘪𝘮𝘱𝘭𝘦 𝘤𝘰𝘶𝘳𝘳𝘪𝘦𝘳 𝘥’𝘢𝘷𝘦𝘳𝘵𝘪𝘴𝘴𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵. (…) 𝘯𝘰𝘶𝘴 𝘴𝘰𝘮𝘮𝘦𝘴 𝘥𝘦́𝘤𝘪𝘥𝘦́𝘴 𝘢̀ 𝘢𝘭𝘭𝘦𝘳 𝘫𝘶𝘴𝘲𝘶’𝘢𝘶 𝘣𝘰𝘶𝘵 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘧𝘢𝘪𝘳𝘦 𝘳𝘦𝘴𝘱𝘦𝘤𝘵𝘦𝘳 𝘭𝘦 𝘷𝘰𝘵𝘦 𝘥𝘦 𝘭’𝘈𝘨𝘨𝘭𝘰. 𝘕𝘰𝘶𝘴 𝘢𝘭𝘭𝘰𝘯𝘴 𝘥𝘦̀𝘴 𝘲𝘶𝘦 𝘱𝘰𝘴𝘴𝘪𝘣𝘭𝘦 𝘭𝘢𝘯𝘤𝘦𝘳 𝘭𝘦𝘴 𝘱𝘳𝘰𝘤𝘦́𝘥𝘶𝘳𝘦𝘴 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘱𝘰𝘶𝘳𝘴𝘶𝘪𝘷𝘳𝘦. 𝘕𝘰𝘶𝘴 𝘪𝘳𝘰𝘯𝘴 𝘫𝘶𝘴𝘲𝘶’𝘢𝘶 𝘵𝘳𝘪𝘣𝘶𝘯𝘢𝘭. »

 Alda ne peut qu’applaudir ces annonces qui, si elles sont suivies d’effet, vont permettre de changer la situation du logement de manière notable sur la côte basque. Rappelons que suite à l’entrée en vigueur du nouveau règlement, le rez-de-chaussée du 6 avenue de Pestre, qui était loué en airbnb permanent depuis environ 8 ans, est redevenu une location à l’année. Une biarrote sans logement a ainsi pu y trouver un toit à l’année, ce qui démontre l’efficacité de la mesure de compensation, au-delà du fait qu’elle a stoppé l’hémorragie frappant le parc locatif privé du Pays Basque.

 𝗦𝗲𝗿𝗶𝗮𝗹 𝗳𝗿𝗮𝘂𝗱𝗲𝘂𝗿 ?

Ce lundi 19 juin, les militants d’Alda occupant le premier étage sont allés se présenter aux locataires du rez-de-chaussée et du second étage. En discutant avec cette dernière, une dame âgée de 79 ans locataire de cet appartement depuis 2009, Alda s’est rendu compte qu’elle était victime d’une autre pratique frauduleuse du même propriétaire qui viole le règlement sur les meublés de tourisme au premier étage. En effet, il lui a établi un bail meublé d’un an alors que le logement est nu. Tous les meubles sauf la gazinière ont été amenés par la locataire, qui devrait donc avoir un bail nu de trois ans, ce qu’Alda va lui permettre d’établir en suivant. L’état des lieux, l’inventaire du déménagement de la locataire en 2009, et les factures des meubles ne laissent aucun doute.

 Alda pose donc la question : pourquoi le propriétaire a-t-il établi un tel bail meublé, qui précarise sa locataire, alors qu’il lui loue un logement nu ? Pour profiter du régime micro BIC (abattement de 50 %) permettant à cette Sarl familiale d’être imposée à l’impôt sur le revenu et non à l’impôt sur les sociétés ? Dans ce cas-là, cela veut-il dire que ce propriétaire escroque les impôts depuis 2009 ? Si c’est le cas, Alda demande au procureur de la République de se saisir de ce dossier et d’enclencher des poursuites contre ce Serial fraudeur !

 𝗔𝗽𝗲́𝗿𝗼 𝗱𝗲 𝘀𝗼𝘂𝘁𝗶𝗲𝗻 𝗰𝗲 𝗺𝗮𝗿𝗱𝗶 𝟮𝟬 𝗷𝘂𝗶𝗻

Alda invite toutes les personnes soutenant son action et ses demandes à passer discuter avec l’association autour d’un verre ce mardi 20 juin à 19H00 devant le logement occupé.

𝗖𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗰𝗲𝘂𝘅 𝗾𝘂𝗶 𝘃𝗶𝗼𝗹𝗲𝗻𝘁 𝗹𝗮 𝗰𝗼𝗺𝗽𝗲𝗻𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 : 𝗺𝗼𝗯𝗶𝗹𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻, 𝗼𝗰𝗰𝘂𝗽𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗲𝘁 𝘀𝗮𝗻𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 !

𝗗𝗲𝘀 𝗹𝗼𝗴𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗵𝗮𝗯𝗶𝘁𝗲𝗿, 𝗽𝗮𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝘀𝗽𝗲́𝗰𝘂𝗹𝗲𝗿 !