Dans le cadre des discussions de l’Assemblée nationale sur le Projet de loi finances, un amendement a été validé lundi dernier en Commission des affaires économiques et pourrait, s’il était voté en séance plénière, limiter les “culbutes spéculatives”.
Cette pratique, qui consiste pour les investisseurs à acheter un bien et à le revendre moins de 5 ans après en faisant une grosse plus-value, s’appuie sur le fait que la plus-value sur la revente des résidences principales n’est pas taxée (contrairement à celle sur les résidences secondaires).
L’amendement, porté par le député de la 6e circonscription Peio Dufau, et qui reprend des éléments poussés par Alda en juin 2024 lors du premier Auzolan – Journée du droit au logement, permettrait de taxer la plus-value sur la vente des résidences principales vendues moins de 5 ans après leur premier achat, sauf s’il s’agit d’une vente pour acheter une autre résidence principale, ou en cas d’exceptions liées à des changements de vie (mutation professionnelle, hospitalisation longue durée, séparation, etc).
Une mesure nécessaire pour contribuer à limiter la flambée des prix de vente du foncier et du bâti, et qu’Alda suivra avec attention.