En plus de son travail quotidien sur des dossiers d’accès au logements social ou privé, de logements insalubres, de procédures contestables d’expulsion de locataires, Alda a lancé une grande campagne pour s’attaquer aux causes mêmes de la crise du logement (voir pages 6 et 7).

Nous avons depuis avril dernier travaillé d’arrache-pied sur un objectif jugé prioritaire : protéger les logements loués à l’année aux gens d’ici, et qui disparaissent peu à peu, par milliers, transformés en meublés touristiques permanents de type Airbnb.

Chiffrage de l’étendue et de la croissance dangereuse du problème, études juridiques sur la possibilité d’appliquer localement certaines mesures efficaces contre ce problème, comme la compensation (*), actions médiatiques et pédagogiques, travail de plaidoyer auprès des élus, Alda n’a pas chômé !

Et bien, les choses commencent à bouger à ce niveau. En juillet, Alda s’est réuni avec les principaux élus et techniciens en charge de ce dossier à la Communauté d’agglomération du Pays Basque. Nous avons trouvé une vraie écoute et une attention au problème et aux solutions proposées.

Quelques jours après cette réunion, des premières annonces officielles laissaient prévoir des avancées dans ce domaine. Alda entend suivre ce dossier de près dans les mois qui viennent, en visant l’adoption au plus tôt des mesures que nous défendons.

L’enjeu est énorme : stopper l’hémorragie causée dans le parc locatif à l’année, qui héberge les secteurs les moins riches de la population locale, non propriétaires de leur logement. Mais également récupérer à court terme et sans bétonner davantage des milliers de maisons et d’appartements qui viendront soulager la crise actuelle du logement.

Alda

(*) La compensation est l’obligation de mettre sur le marché un logement loué à l’année pour tout meublé touristique permanent de type Airbnb, ce qui rend très difficile voire impossible l’opération et dans tous les cas protège le parc locatif à l’année.