HABAS

UNE ÉPICERIE À HABAS

  Dès le premier numéro du journal Alda, nous en parlions dans l’article alertant sur la perspective de la fermeture possible de l’unique bar du quartier : l’ouverture d’une épicerie à Habas-la-Plaine. Ce n’est pas rien, même si c’est loin d’être suffisant, dans ce quartier de 2 500 habitants. Il souffre comme bien d’autres d’un manque cruel de ces commerces et services de proximité qui font la différence entre quartier dortoir et lieu de vie.

C’est désormais chose faite. Habas Market a ouvert ses portes fin décembre 2020. Rasim, 26 ans, russe d’origine et installé à Bayonne, y a mixé deux offres bien différentes. Des rayons entiers proposent des produits spécifiquement destinés à la communauté russe installée en Pays Basque. Ses membres viennent parfois depuis Hendaye s’y procurer des aliments, épices, bonbons et produits divers leur rappelant les saveurs de leur enfance. L’autre partie des 70 m² accessibles au public constitue une épicerie normale de quartier, où l’on peut acheter les mêmes produits de base que dans les grandes surfaces des alentours.

Cela évite aux gens de prendre leur voiture pour quelques courses. Et surtout, l’épicerie de Rasim constitue un lieu de rencontre, au beau milieu du quartier, où les gens peuvent discuter, passer quelques moments de convivialité autour d’un café à emporter. Tous types de générations s’y croisent, des jeunes aux personnes âgées en passant par les familles. Bref, une initiative à encourager pour démontrer la viabilité et l’intérêt de ce genre de lieux indispensables à des quartiers vivants.

(Habas Market ouvert de 9H00 à 21H00 -19H00 pendant le couvre-feu- tous les jours sauf le lundi. @Habasmarket sur Insta)

s bénévoles. Ainsi, les membres de la MVC aimeraient que les parents des enfants du centre de loisir s’investissent plus dans l’association. Dans le quartier, les gens de 30 ans descendent rarement, ils restent chez eux. Comparé au nombre total d’habitants, très peu s’investissent, il y a beaucoup d’individualisme, de plus en plus. Et le plus râlant est d’en voir certains qui passent leur temps à râler et qui ne font rien…

C’est là qu’Alda veut apporter sa contribution, aux côtés des Sylvies et autres bénévoles investis depuis longtemps dans les quartiers, amener de nouvelles personnes à agir et à prendre les choses en main pour améliorer la vie de chacune et chacun au quotidien.

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